mardi 4 décembre 2018

Veille de solstice d'hiver 2018

Depuis presque un an que je regarde à tous les jours le bouton vers mon blogue, au centre de ma barre de favoris, et que je clique pas dessus.

C'est platte, j'ai pourtant plein de matériel quotidiennement... s'agit simplement d'un problème d'organisation, et de volonté à façonner des phrases, ou plutôt de... 

C'est parce que ça donne rien. Ça me donne rien d'avoir la satisfaction d'un texte bien ficelé, ou simplement bien inspiré; la seule vraie satisfaction se produit via la lecture par une tierce partie.

Mais à vrai dire, pour mon propre plaisir, je devrais laisser plus de traces, mais le plaisir, encore là, autre concept... c'est volatile et éphémère, le plaisir. Pour avoir le plaisir de me relire, ou de savoir mes textes lus, il faut que j'aie eu le plaisir de les écrire. Sinon, c'pas bon.

Anyway, j'ai pas grand temps, là, juste dire que je suis à la réécriture de mon premier roman qui a changé de titre. Je remarque que je ne l'ai pas annoncé sur ce blogue, le nouveau titre de Cool soleil.

Ainsi donc, le nouveau titre de ce roman que j'ai publié sur Smashwords l'an dernier (c'tait quand, donc?), qu'on peut trouver ici: https://www.smashwords.com/books/view/723758, c'est:

J'appelle un chat un chat
(mais je sais pas trop à propos de moi)


C'est ça le nouveau titre, et je le noircis, pour ainsi dire, puisque genre c'est ça le trend depuis que j'ai entrepris de le réécrire une première fois, et c'est à ce moment que la forme d'un texte convenable est ressortie. Il faut donc simplement continuer de polir dans le même sens. En noircissant.

C'est donc ce que je fais activement présentement. C'est d'ailleurs remarquable à quel point je découvre que c'est maintenant que je peux vraiment dégager ce que je veux du texte, ou en tout cas plus, puisque ... puisque le fruit a mûri, en somme, et que je maîtrise mieux la matière, le personnage et son propos.

Ou aussi en fait, c'est le propos qui a mûri, le mien, mais c'est aussi évidemment beaucoup celui de Soliane, qui découvrait des trucs, moi aussi présentement, sur le sens de la vie.

Aussi, j'avais entrepris de terminer Rosée noire, mais bon, ça n'a pas été le cas, et d'ailleurs, c'est pas prêt, mais c'est bien que je l'aie avancé puisque la pensée développée dans mes romans a une continuité, et celle-ci n'était que sommaire, puisque je ne la maîtrisais même pas, ma matière, en fait, ouains...

Mais ce que je veux dire, c'est que c'est en polissant le texte, en le coupant, coupant, coupant (aïe, ça fait mal), qu'il se révèle, qu'un mot apparaît pour remplacer un paragraphe, une page... un chapitre, estie!!

Ouains, les chapitres sautent, résumés par une évocation dans le texte, et c'est ainsi, je le réalise de plus en plus, que le texte prend une dimension, s'élève...

J'ai entendu... qui encore? récemment rappeler que, quand on créé un personnage, celui-ci doit avoir un passé et un futur, c'est beau théoriquement, mais je le découvre dans la pratique ce que ça veut dire. Le passé de Soliane était très présent dans le texte, mais il l'est de plus en plus, même le passé récent, que je transfère peu à peu dans mon texte de coupes...

En fait, je réalise à quel point mon manuscrit de roman, malgré une critique très élogieuse de deux éditeurs québécois qui l'ont toutefois refusé, mais pas pour la qualité du texte, n'était pas au point.

Je me dis qu'il y a peut-être une chance qu'un autre éditeur l'accepte s'il est mieux foutu, et malgré les sujets abordés de manière peut-être un peu brutale. Le nouveau titre à cet égard, J'appelle un chat un chat (mais je sais pas trop à propos de moi), sera déjà d'ailleurs un meilleur guide sur le contenu.
Dominique Rock

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