mercredi 30 décembre 2020

Hair

There was this painting of a very nice and barely dressed woman my brother was working on, and then he dropped LSD while working on her brown hair, and then I guess he just went on tripping on something else and just left it there for me to find. He left short after, heading West, and never came back. I was twelve.

Her hair was fantastic, she had very much lots of it, in cascades of curly wonders, and I liked it a lot. It kind of became a sort of goal, no not goal, a sort of... ideal for me.

There are tons of little episodes of me that I can dig from the past that illustrate, at least for me, the deep calling the whole of me was receiving from my feminine roots. I wanted deeply inside of me to be that sexy woman, with that much curly hair. That's really me, I mean that painting forged me.

It took like 35 more years for me to admit to myself that I'm a woman, even though I have a penis. I'm transsexual... I could have known then. Actually, I did. But it was 1974, so I couldn't, I wasn't strong enough.

I had to face the fact some three or four years later with my then friend  with whom I was analyzing myself, my reaction to things, what I liked, how I was, and he told me: "Everything indicates that you are a woman... you are obviously a transsexual." He told me that, exactly those words. I was sixteen years old, and I knew he was right. Only back then, being trans was like... something from outer space. It meant an automatic exclusion from society, and from sexuality also, for all I knew then about transition is that I would lose all ability to get any kind of orgasm, which was a somewhat important part of my life back then, at sixteen, yeah, like any teen getting an influx of hormones.

But anyways... Hair, that was my topic, yeah... My hair. And also construction of self: when I saw that painting from my brother... Remember, I was twelve years old. This is critical time in one's life. I was searching for myself, I remember I was. That painting went straight up into the building of self part of my teen brain.

I still do want to be that girl, half a century later. And I still do have issues with my hair, and have had all those years that followed, whether long or short, and for good reasons: cowlicks and very fine hair, very difficult to manage... so I learned along the way.

But not easily since I also had this phobia from my earlier youth, of any beauty salons or anywhere it smelled or felt like a hairdresser's place. That phobia was inseminated into my self at age four or five when my Dad used to bring me for the 1966-67 usual hair cut at the barber shop: essentially with the electric clipper. He would run that devilish tool all along my neck... It felt really awful, I can analyse that now, much later: I was really traumatized by that tool, the barber who pretended to know me, his shop, his dirty tools that smelt disgusting, his clipper, his old metal scissors. I hate metal, the smell of it.

Anyways I never was able to feel good at any place where they cut hair so I mainly managed that myself, after difficult attempts at getting over the phobia in my twenties. These times where I stepped on my phobia and met different hairdressers only served to confirm I feel very bad there. So afterwards, mainly, I tried to grow it.

But it failed. And so did the construction of myself. I had to start over mid-forties, admitting to myself that in no way I could be a man. I just don't fit the description, and I don't feel it either.

My hair is still a problem, but I thank my genetics for one thing: I ain't bald at all, so there... I should see the good sides. And I'm blond now.

I wonder if it's the words or the hair that can help make me really feel like a woman. This Winter may tell, as I will be writing... and growing my hair.

Dominique Rock

jeudi 17 décembre 2020

Catalogue

J'ai toujours aimé le linge féminin, en regardant les catalogues quand j'étais enfant déjà... Dans le temps, y avait pas Internet, pas de jeux vidéos, rien, pis juste trois postes à TV. Pas de cassettes vidéos, juste les très riches avaient ça. Souvent, le temps était un peu long et on cherchait quoi faire. C'était un geste automatique fréquent, dans le temps, de pogner un catalogue qui traînait là, pendant un moment de plattitude au salon, ou dans une pile sur la tablette du bas de la petite table, dans toute maisonnée.

La société, notre entourage nous formate, quoi qu'on en dise, donc évidemment je fouillais les trucs de garçons, l'équipement de sport, les casques de motos, je sais pas. Les différents genre de couvre-sièges d'auto disponibles, des décalques de flammes et de Woody Woodpecker fâché avec une cigarette au bec (que j'avais collé sur ma chaloupe à moteur au chalet). Je tentais d'entrer dans le moule qu'on me présentait en aimant les autos, les motos, le hockey.

Mais c'était vraiment pas organique. Vraiment pas, et je le découvre presque demi-siècle plus tard. Toutes ces envies que je tentais de cultiver, les activités de garçons, j'avais intrinsèquement aucun intérêt pour ça. Même chose à la section des jouets, je me souviens, je comprends ces moments maintenant en les analysant froidement: clairement à cette époque, ma principale motivation était de m'intégrer à la société, je voulais le jouet qui ferait que les autres gars diraient: wow!, et pas la poupée ou la cuisinette, je sais pas, ouais, en fait, je me rappelle que je voulais un four jouet Betty Crocker, je me souviens de ça soudainement, mais on me disait: hein? Y en a un four dans la cuisine anyway. Puis ma soeur avait eu un microscope, et ça m'intéressait même pas anyway, mais c'était quand même un plus beau cadeau que le mien, comme à chaque année (mais ça, c'est une autre histoire). Toujours est-il que je trippais pas tant sur les jouets de filles dans le catalogue, mais c'est surtout (en fait uniquement) parce que j'avais tout simplement pas le droit d'être en train de regarder ça, alors je faisais ça généralement vite fait, ces pages.

Par contre j'ai assez tôt fréquenté les pages de sous-vêtements féminins et, même si à l'époque je checkais parfois aussi des revues pornos si par hasard je tombais sur une, et même si j'appréciais aussi les courbes des modèles sur ces pages de brassières et de culottes, je trouvais ça simplement beau, esthétique, puis je checkais aussi toutes les pages de mode féminine que j'appréciais quand même vite fait, parce que, comme j'avais démarré cette fouille du catalogue aux pages de sous-vêtements féminins, je me sentais encore protégé de l'opprobre sociétale puisque je pouvais feindre la suite d'événement d'avoir abouti sur les chandails de femmes en continuant de prétexter que c'est le corps des femmes, habillées ou pas, en fait, qui m'intéresse. Ça, c'était acceptable, on trouvait ça normal qu'un préado, puis un jeune ado soit attiré par des corps de femmes. Sans l'encourager, ça allait genre de soi, t'sais... Normal. Par contre la section des poupées... aucune excuse: maudite tapette si je checkais ça.

Je pouvais pas regarder ce que je voulais dans la catalogue, ma société m'entourait, et la pression sociétale pour agir comme ci et pas comme ça est énorme. En tout cas je parle ici de la mienne, fin 1960 et les années 1970. Le catalogue était dans le salon et on était une gang. De nos jours il y a d'autres oppressions sociales, pas les mêmes, quoi que...

Clairement, la société autour de moi, que ce soit mes frères, mes soeurs, mes parents, les autres jeunes à l'école, m'a indiqué ce que je devais... aimer. J'aime pas les motos que mes frères possédaient, ce qui m'incitait à aimer les motos, ni la plupart des jeux de garçons, sauf les jeux de hockey. Dans le catalogue, c'est ce qui m'intéressait le plus: le hockey sur table, un jeu d'hockey qu'on appelait, avec une surface en carton peint et des bonhommes en plastique avec les uniformes, et les tiges pour les contrôler.  Ça, t'sais, le hockey, ça traverse assez la société québécoise pour qu'on puisse presqu'en dire que c'est une valeur de base. J'ai toujours été une fille amatrice de hockey, et joueuse, c'est ben pour ça que j'étais si poche: j'étais pas un garçon; je profitais d'ailleurs pas l'apport de testostérone dont profitaient les joueurs devant moi. J'étais gardienne. Je comprenais même pas toutes les règles. Pourtant, j'ai joué un an Bantam et trois ans Midget (ils avaient pas de gardien LOL).

J'aime encore le hockey, mais différemment, et je m'inquiète vraiment, même pour un joueur adverse, lorsqu'il se fait planter sur le bord de la bande, et j'arrive pus à regarder aut'chose que les matchs du Canadien de Montréal. L'intérêt a baissé mais reste. C'est bien implanté. Mais les filles ont toujours eu le droit d'aimer le hockey au Québec. Comme je disais, c'est une valeur de base. Donc il n'y avait pas de contradiction pour moi lorsque je me suis admis que je suis trans à continuer d'aimer le hockey. Mais comme je dis, je le regarde vraiment différemment.

C'est l'esprit de compétition qui a réduit à presque rien, un souvenir. Exactement cela, un souvenir, comme pour bien d'autres aspects de ma personne, plusieurs sont gravés par l'habitude, et mon corps tout comme mon cerveau en ont le souvenir, et poursuivent le geste, genre, malgré l'absence de contrainte, l'absence de la testostérone. Suite logique... Je sais pas, y a comme un embranchement possible à continuer d'aimer les mêmes choses qu'avant même si on change de paradigme: de homme à femme. Plusieurs trans d'homme à femme continuent d'aimer sexuellement exclusivement les femmes, et c'est pour cette raison: un pli de l'esprit. Un souvenir, une habitude.

Personnellement, j'ai tout remis en question en 2008-2009 et, très rapidement, il m'est apparu que je ne sais pas quelle est mon orientation sexuelle. Je me définis donc depuis comme bisexuelle puisque c'est ça que c'est: les deux m'attirent, et pour différentes raisons, l'une plus sensuellement, l'autre plus sexuellement.

Et c'est de plus en plus clair pour moi que, l'orientation sexuelle, l'attirance sexuelle, elle est également la conséquence essentiellement des modèles de la société qui nous entourait dans l'enfance, et non "naturelle", comme la plupart des gens le pensent . Je suis convaincue être née bisexuelle, et selon moi c'est le cas de tous les humains.

Si on fait le grand ménage dans nos idées et qu'on analyse les influences qu'on a pu avoir ou pas dans notre environnement premier, dans nos goûts, ce qu'on aime vraiment, sans tenir compte du tout de ce que les autres en pensent, eh bien quand on fait ça, on peut découvrir ben des affaires sous les couvertures, les couvre-divans, sous les tapis et tapisseries de notre vie.

Les humains vivent essentiellement dans une espèce d'invention de l'esprit, le cerveau d'Homo-Sapiens est ainsi construit pour nous faire chercher le social, à intégrer un groupe. Il en va de notre survie: un humain seul peut difficilement survivre. On se reporte à il y a 50 000 ans, là... un humain seul ne pouvait pas survivre.

Il est donc génétiquement essentiel pour l'humain de socialiser; il a une part de son cerveau spécialement dédiée à différencier un visage de l'autre, très précis pour les gens de sa propre culture, très vague s'il s'agit d'humains d'un autre endroit et qui présentent un faciès différent. C'est un outil de spécialisation extrême pour ce qui est de la reconnaissance faciale, le cerveau des humains. Et cela encore, c'est une stratégie génétique de survie (rester avec son groupe, restons groupés...).

Ce que je dis, c'est que Homo Sapiens vit dans un monde inventé: le social, pour s'extirper d'un monde sauvage et violent dans lequel il n'a essentiellement aucune chance de survie. Il vit donc à côté de la vie.

Le chien, le chat, la vache ne sont pas dans ce monde inventé, et c'est ce qui créé un décalage qui nous émeut. Lorsqu'on décroche du monde inventé des humains, quelques jours en solitaire sur le bord d'un lac paisible, ou en jouant avec le chien, ça nous émeut: on a l'impression de vraiment vivre. Pourquoi tu penses? Parce que c'est le cas: la vie des humains dont on décroche est un théâtre artificiel (inventé) dans lequel performer à la hauteur afin d'être socialement intégré et donc survivre demande beaucoup d'énergie parce que, justement, c'est pas réel, et il faut retenir tous les codes, quoi dire, quand se taire, comment agir, comment réagir... Tout le monde se check partout: t'as pas le droit de faire ça, qu'on dit avec les yeux à un inconnu... Tout ça, c'est dans la tête, ça n'existe pas, c'est pas des lois de la nature. C'est des lois et règlements inventés par et pour les humains. Pour leur survie. C'est génétique.

On n'est pas très loin, génétiquement, des chasseurs-cueilleurs, quelque 200 générations si on compte. C'est pas énorme pour des changements génétiques. Donc notre corps et notre cerveau est encore au niveau d'il y a 5000 ans, environ. Pourtant nos moeurs et notre morale, nos manières d'être en société ont bien changé, vraiment beaucoup. Il y a 5000 ans, c'était des déesses qui nous guidaient, pas des dieux, et le mâle n'avait pas l'importance qu'il a pris peu après dans les sociétés humaines

Donc, ce que je dis, c'est que la plupart de nos comportements sont appris, ce qu'on aime, c'est ce qu'on nous a dit être bon, ce qui était socialement acceptable d'aimer, que ce soit côté aliments, visages et corps qui nous plaisent, musique, arts visuels... et c'est génétiquement calculé pour notre survie.

Mais on ne vit plus comme il y a 5000 ans. Homo Sapiens a largement dépassé sa génétique, s'est dépassé lui-même, donc. De là le décalage qu'on peut sentir entre ce qu'il faut (faire, dire, aimer...) et ce qu'on veut ou aime. Et si on s'ouvre à soi-même au plus profond, il y a peut-être moyen de savoir ce qu'on aime vraiment. Il faut pour ça identifier ce qui nous a construit, et le déconstruire au besoin. Ou à tout le moins comprendre.

Comprendre pourquoi que telle affaire nous attire, ou simplement y ouvrir la porte pour voir si c'est plaisant, et ce, sans tenir compte de l'avis des autres, ce qui est génétiquement très difficile pour Homo-Sapiens, mais tout de même possible.

Faut se déconstruire, parce que le modèle qui nous gouverne était mauvais au départ. Mauvais au départ et résultat d'une usurpation de pouvoir qui s'est opérée lors de la sédentarisation des humains, il y a 7000-10000 ans. Le divin a switché du féminin au masculin, et la structure sociale qui en découle suit le moule. Mais c'était pas de même avant. On pouvait plus être soi-même, et aimer porter des robes si ça nous plaisait.

Quoi qu'il en soit, je me sens beaucoup mieux depuis que je ne suis plus envahie par la testostérone, mais c'est quand même tough être ce que je suis. Très grande pression sociale.

Dominique Rock


samedi 12 décembre 2020

Grim

The days have been so fucking grim lately, it’s hard to believe anything else is on the grill

I’m not hungry

Every morning pukes it’s grayness, pushing it through naked branches hanging from trees

Face exposed to mist

Nowhere to go

No one to talk to

Just fucking morning and useless life shoving time down my brain...

Dominique Rock

lundi 7 décembre 2020

I'm ASD and that's that

I was born then with these genes and in that environment. That makes a good part of what I am, whether I like or not.

Impossible to escape these, especially the genes part. Any freedom I claim in this life starts with these constraints (freedom is an illusion).

Anyways that's the vehicle I was given for this life, obviously not the genes of any athlete, nor any such model in my childhood environment. So I'm not expected to be an athlete. Certainly not the best vehicle for doing whatever anyways. I guess just the expectations of fitting in somehow... WTF, not the vehicle for that. Either. You know...

After half a century of trying to figure out why I was never able to fit in, I finally understand, which certainly doesn't mean that I found a solution, a way in. No. Absolutely no. I cannot change my genes nor the environment in which I became a human.

But I can now explain: I'm ASD, I was born in the Autistic Spectrum Disorder, they call.

It's not a disorder. ASD people I can now spot right a way. We are different, we are a minority but are unable to unify in any way, being in different places on the spectrum... But we're not disordered, we're just different.

So... there I am. Wherever I go, whoever I meet, there I am, some kind of weirdo, for there are codes to deliver and understand to fit in what is accepted as a normal person.

A normal person is only another expression for a neurotypical person, the vast majority of humanity.

I can never be that, I'm ASD, I wasn't given the codes nor the ability to produce them, and I do not get the codes I'm sent by neurotypicals, and since ASD people do not deliver codes or incorrectly, I cannot get them codes either.

So I'm alone with myself, with my ASD. The problem is I'm enough on the outside part of the spectrum to be partly neurotypical, at least there is a strong need inside of me to fit in, to be accepted by the majority of people, by society, but that's me, my spot on the spectrum. Many ASD feel very less such need and are simply well in their bubble. Some ASD talk very little. I'm on the Aspie side and talk too much. Language is THE human code I got, pretty much the only one, and sometimes over use it.

I must write them words, so I can TAKE THE TIME I NEED to ... live.

Everything, all the life happens to fast, I cannot... I don't have time to pick up everything, and my ASD brain has great difficulties to let go of any information.

Neurotypical people act very fast; approximation powered by emotions and special milliseconds codes in the exchange of looks drive them through life without them having to ponder every options. That is what allowed Humans to evolve and survive, without any claws, running power nor any of the powerful tools other predators have: approximation. And social unity through invented codes. These are the powerful tools Humans developed.

Buuuut, when looking at history closely, it becomes quite obvious ASD people, probably 15-20% of humanity (occupying different spots on the spectrum), also allowed Humanity to evolve into Modern Humans. Many if not most of the leaders, artists, writers and thinkers through the last... 100,000 years! were obviously in the spectrum, and that is no surprise:  approximation and social unity aren't sufficient tools to succeed.

For Humanity to keep on evolving, it needs not only to keep on going fast, but also to rely, as it also always have, on analysis of the processes, and that's the autistic essential part for Humanity, without which Humans would have fallen over the cliff.

A recognition of the existence of two humanities, neurotypical and ASD would be nice, a recognition that we cannot become neurotypicals and that anyways it wouldn't be a good idea for Humanity if ASD people disappeared. Humanity would also then disappear.

We are two humanities and have always worked together. Just please see it.

Dominique Rock


états d'âme

J'ai soumis mon manuscrit de roman à une maison d'édition. J'en vise trois ou quatre mais c'est la seule de celles-ci qui acceptait un envoi par courriel. 

Pourquoi, veux-tu ben me dire que les éditeurs tiennent à recevoir des piles de papier? Même pas recto-verso, non, faut leur imprimer ça à 270 mots par feuille, pas plus, non relié. WTF. Quelque chose me dit que le monde de l'édition... n'est pas passé au 21e siècle. 

J'ai une liseuse Kobo, quelques ordinateurs, un téléphone, et je vois pas tant l'intérêt d'un livre papier. J'ai perso jamais aimé les livres papier qu'il faut tenir ouverts à la bonne page, tourner les pages, etc, toute une manipulation, alors que lire avec une liseuse au lit, c'est génial: tu la déposes là sur la couverture, un petit swipe à toutes les minutes, c'est tout, pas besoin de tenir une reliure de papier (qui pue, l'encre pis toute).

Anyway... J'ai fini mon roman; j'y travaille depuis six ans, troisième version. Je dirais pas: cette-fois, c'est la bonne, tout est beau, je passe au suivant... Peut-être qu'il y a encore des bouttes à couper. En fait, de 75,000 mots, je voulais passer à genre 55,000 - 60,000, mais j'ai eu beau couper, le texte repoussait d'une autre manière, et au final, j'ai un bien meilleur texte (j'écris mieux qu'il y a cinq ou six ans), mais tout aussi long.

Enfin bon, mettons que je vais attendre... peut-être l'aide d'une éditrice.