lundi 7 décembre 2020

états d'âme

J'ai soumis mon manuscrit de roman à une maison d'édition. J'en vise trois ou quatre mais c'est la seule de celles-ci qui acceptait un envoi par courriel. 

Pourquoi, veux-tu ben me dire que les éditeurs tiennent à recevoir des piles de papier? Même pas recto-verso, non, faut leur imprimer ça à 270 mots par feuille, pas plus, non relié. WTF. Quelque chose me dit que le monde de l'édition... n'est pas passé au 21e siècle. 

J'ai une liseuse Kobo, quelques ordinateurs, un téléphone, et je vois pas tant l'intérêt d'un livre papier. J'ai perso jamais aimé les livres papier qu'il faut tenir ouverts à la bonne page, tourner les pages, etc, toute une manipulation, alors que lire avec une liseuse au lit, c'est génial: tu la déposes là sur la couverture, un petit swipe à toutes les minutes, c'est tout, pas besoin de tenir une reliure de papier (qui pue, l'encre pis toute).

Anyway... J'ai fini mon roman; j'y travaille depuis six ans, troisième version. Je dirais pas: cette-fois, c'est la bonne, tout est beau, je passe au suivant... Peut-être qu'il y a encore des bouttes à couper. En fait, de 75,000 mots, je voulais passer à genre 55,000 - 60,000, mais j'ai eu beau couper, le texte repoussait d'une autre manière, et au final, j'ai un bien meilleur texte (j'écris mieux qu'il y a cinq ou six ans), mais tout aussi long.

Enfin bon, mettons que je vais attendre... peut-être l'aide d'une éditrice.

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