dimanche 15 août 2021

5e anniversaire 5 years!!

This blog is five years old today, I just noticed. It's a bilingual blog but will tend to be more in English from now on.

Je viens de remarquer par hasard que ça fait exactement cinq ans que j'ai démarré ce blog, le 15 août 2016.

En relisant vite fait, je suis pas mal contente du résultat, exactement ce que je prévoyais: un rien non organisé, mais il y a ici de profondes réflexions sur la vie, de la poésie, des brouillons, des extraits de mes manuscrits, toute sortes d'affaires...

Mais aussi, lorsque je l'ai mis sur pied, et d'ailleurs le nom du blog Mue à l'envers en est tiré en quelque sorte, je venais de terminer la première réécriture de mon manuscrit, que j'avais d'abord soumis une première fois à des éditeurs en janvier 2015.

Et aujourd'hui, 15 août 2021, je m'apprête à publier en ligne, à mon compte, le même manuscrit, qui a subi depuis une deuxième réécriture, plus majeure celle-là, et je considère le fruit mûr, à point.

Par contre, les éditeurs ne m'ont toujours pas choisie. Je suis par contre honorée que Les Herbes rouges m'aient signalé qu'ils l'avaient lu en entier.

Donc... preeeesque.

Enfin, bon, je sais pas pourquoi ils le refusent tous, faut que je l'envoie à Flammarion et à Seuil, mais ça coûte cher, ils n'acceptent pas par courriel, je suis à Montréal...

Donc, anyway, ils refuseraient.

Je prévois donc publier d'ici quelques jours Le Sentier des monstres sur Kobo.

Entre temps, je continue de documenter mon espèce d'étude sociale que j'ai entreprise malgré moi en étant évincée de mon logement, et forcée de vivre ma transitude sur la rue puisque c'est pas possible de rester toute la journée dans une petite chambre minable telle que le shelter de luxe que j'occupe depuis le 5 Juillet.

Oui, c'est en anglais, j'aurais peut-être d'ailleurs dû écrire Le Sentier des monstres en anglais.

J'écris surtout en anglais désormais, le français, c'est trop limité comme public potentiel, d'autant que j'écris plus ou moins en français, dans mon français québécois que les Français ne veulent pas vraiment se donner la peine de comprendre. Ils se crissent ben de nous les Québécois, les Français.

Sais-tu? Je pense que je me crisse ben d'eux aussi, maintenant. Ils envahissent le Plateau où c'est que je vis, se croient chez eux... importent leurs us et coutumes et réactions à... moi par exemple. C'est pas très évolué, la pensée française, c'est même presque assurément gage de tradition rétrograde, la France.

Confirmé par une Française à qui j'avais loué une chambre dans le temps que j'avais un logement et que je pouvais faire ça: une fille sexy ou encore pire tatouée, en France, ça se fait traiter de pute à tous les coins de rue.

Alors sachez que c'est pas comme ça au Québec, encore moins à Montréal. Vraiment pas.

Je voudrais pas être transsexuelle ailleurs qu'à Montréal.

C'est ma ville et je l'aime.

Dominique Rock

Aucun commentaire:

Publier un commentaire