mardi 3 septembre 2019

Crossroads

J'ai négligé mon blog. J'ai quelques sujets à y traiter qui flottent comme un nuage de smog dans ma tête, mais j'ai toujours mieux à faire et je remets à plus tard.

J'ai passé les derniers 12 mois à réécrire le manuscrit de roman que j'ai soumis en vain deux fois à des maisons d'édition, en 2015, puis, retravaillé, en 2016. Après un certain flottement (il semble), j'avais décidé de le réécrire à nouveau, et j'avais déjà commencé le travail autour du printemps 2018, mais l'été 2018 a été torride, et c'était le dernier été de ma chien, Mélyssa, je le savais déjà au printemps, et je me suis consacrée à tenter qu'elle passe un dernier été pas pire. Au final avec le recul, ça aura été complètement raté, mais j'en reparlerai dans un texte là-dessus.

Après donc le décès genre naturel de Mélyssa, libérée des sorties obligatoires même à fucking moins 20 (pendant 12 ans), je me suis poussée dans le cul à réécrire ce texte une autre fois, puisque je sens que j'ai vraiment une bonne pépite; s'agit simplement de la tailler correctement, puis de la polir. Enfin bon, mauvaise image, mais 

j'ai réussi à faire ça. C'est encore le même texte, mais expurgé maintenant de tout côté... givré, mettons. C'est j'imagine de plus en plus dark puisque j'ai éliminé tous les bouts où Soliane pouvait paraître mignonne.

Il y a des bouts que je me sens quasiment mal d'avoir soumis ça ainsi, et publié à mon compte sur Smashwords, des bouts vraiment mal foutus. D'un autre côté, il y a des bouts dans la nouvelle version qui me font vraiment tripper, la fin, un peu partout, c'est plus poli, y a plus de liens...

Je me rappelle pourtant mon enthousiasme en 2015, puis en 2016... J'écris mieux qu'alors, je l'ai constaté en refaisant mes phrases, et peut-être écrirai-je mieux encore dans trois ans. J'écris mieux quand je m'en donne la peine.

J'ai encore une fois l'impression, et de plus en plus, que mon texte est d'intérêt, mais j'ai conscience qu'il est de plus en plus... licencieux peut-être, ou du moins propice à être victime de censure.

Whatever, on verra. Je vais le terminer bientôt. Le Sentier des monstres. C'est le nouveau titre. Ou Le sentier des monstres, pas sûre. Pour la majuscule.

C'est un peu twisted, le sentier des monstres, ça peut être mal interprété de mille manières. Mais ça attire l'attention. Et le sens véritable du mot monstre doit être rappelé, pas celui qu'on lui donne de nos jours. Il n'y a pas nécessairement de méchanceté dans le monstre, le plus souvent pas. C'est un état. Un constat, une étiquette. Ou simplement une erreur.

Erreur de la nature. Mais la nature, rappelle Soliane, c'est n'importe quoi. C'est whatever it takes.

Et d'un n'importe quoi de coincidences a résulté cet été un crossroads: j'ai finalement et enfin trouvé comment refaire le début de Le sentier des monstres, puis la même semaine, je tombe sur une offre d'emploi qui pourrait changer ma vie.

Je n'ai donc pas entrepris la relecture finale de Le Sentier des monstres après avoir eu l'éclair de génie (je pense) pour refaire le début, j'ai plutôt consacré toutes mes énergies au processus d'embauche de ladite job.

En attente d'une réponse suite aux trois tests et à l'entrevue serrée, je ne peux me replonger dans le texte. Je vais rester parquée pour le moment au saloon situé au crossroads et attendre la réponse pour la job. Et si c'est oui, je vais devoir malheureusement remettre à plus tard la révision finale de mon manuscrit. :-(

Bon... 
Dominique Rock

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